Macrolepiota Singer
Pap. Mich. Acad. Sci. 32: 141 (1948) [1946]
Genre (Fam. Agaricaceae) cosmopolite qui compte une quarantaine d’espèce dont les taxons africains ont été revus (Heinemann, 1970) et dont quelques espèces ont récemment été recombinées dans Chlorophyllum. En éliminant les synonymes et les citations erronées, Macrolepiota compte 4 espèces africaines: M. africana (Heim) Heinem., M. dolichaula (Berk. & Br.) Pegler & Rayner, M. procera (Scop.: Fr.) Sing et M. zeyheri (Fr.) Sing.
Sporophores à chapeau et pied central, présence à confirmer d’un voile universel sur du matériel jeune. Chapeau grand et charnu, convexe, plan, lisse ou radialement fibrilleux, couvert de rangées concentriques de squames ou de granules, sec, blanchâtre, beige, brunâtre à brun grisâtre, à marge non striée. Hyménophore à lamelles libres, blanches, blanchâtre crème, ou à nuances rosâtres. Pied cylindrique, typiquement très élancé, bien plus long que le diamètre du chapeau, souvent bulbeux à la base, surface souvent chinée en partie, voile partiel présent, membraneux, anneau simple ou double, complexe et coulissant. Contexte mou, fragile, ferme et parfois cassant dans le pied, généralement immuable ou à peine rosissant à la coupe. Sporée blanchâtre à subtilement rosâtre. Spores ellipsoïdes, amygdaliformes, lisses, à paroi épaisse, avec pore germinatif net, coiffé d’un bouchon hyalin, inamyloïdes. Basides clavées, généralement 4-spores. Cheilocystides présentes, à paroi mince, clavées, hyalines ou non; pleurocystides nulles. Système d’hyphes monomitique à paroi mince; boucles présentes (parfois très rares). Revêtement piléique de type trichoderme à hyméniderme (pallissade). Trame des lamelles régulière, trabéculaire (Clémençon, 2012).
Les Macrolepiota sont saprotrophes, terricoles ou humicoles. En comparaison avec les Chlorophyllum, auxquels ils s’apparentent, les Macrolepiota semblent préférer les milieux un peu moins riches en matière organique. Ainsi, au Haut-Katanga où les deux genres sont présents, Macrolepiota occupe les miombo peu perturbés, alors que Chlorophyllum affectionne les milieux anthropisés.
Les Macrolepiota sont mondialement reconnus comme de bons comestibles mais les confusions avec certains Chlorophyllum toxiques ne sont pas rares, notamment en Afrique (Pegler & Rayner, 1969; Zoberi, 1979; Rammeloo & Walleyn, 1993).
A cosmopolitan genus (Fam. Agaricaceae) with about 40 species whose African taxa have been reviewed (Heinemann, 1970) and some of which have recently been recombined in Chlorophyllum. Eliminating synonyms and erroneous citations, Macrolepiota has four African species: M. africana (Heim) Heinemann, M. dolichaula (Berk. & Br.) Pegler & Rayner, M. procera (Scop.: Fr.) Sing and M. zeyheri (Fr.) Sing.
Sporophores with cap and central stipe, presence to be confirmed of a universal veil on young material. Cap large and fleshy, convex, flat, smooth or radially fibrillous, covered with concentric rows of squames or granules, dry, whitish, beige, brownish to greyish-brown, with non-striated margin. Hymenophore with free lamellae, white, creamy whitish, or pinkish shades. Stipe cylindrical, typically very slender, much longer than the diameter of the cap, often bulbous at the base, surface often partly chinate, partial veil present, membranous, ring single or double, complex and sliding. Context soft, fragile, firm and sometimes brittle in the stipe, generally unchanging or barely pinkish when cut. Spore print whitish to subtly pinkish. Spores ellipsoid, amygdaliform, smooth, thick-walled, with clear germinative pore, capped with a hyaline plug, inamyloid. Basidia clavate, usually 4-spores. Cheilocystidia present, thin-walled, clavate, hyaline or not; pleurocystidia absent. Hyphae monomitic thin-walled; clamp connections present (sometimes very rare). Pileipellis a trichoderma or hymeniderma (pallissade). Trama regular, trabecular (Clémençon, 2012).
Macrolepiota are saprotrophic, terricolous or humicolous. Compared with Chlorophyllum, to which they are related, Macrolepiota seem to prefer environments slightly less rich in organic matter. Thus, in Haut-Katanga, where both genera are present, Macrolepiota occupies the miombo that are little disturbed, whereas Chlorophyllum prefers anthropized environments.
Macrolepiota are recognized worldwide as good edible, but confusion with certain toxic Chlorophyllum is not uncommon, especially in Africa (Pegler & Rayner, 1969; Zoberi, 1979; Rammeloo & Walleyn, 1993).
Clé des espèces comestibles d'Afrique tropicale (see below for English version)
1. Chapeau couvert de petites écailles coniques, revêtement du pied lisse, anneau membraneux, pendant et engainant = Macrolepiota dolichaula (Berk. & Broome) Pegler & R.W. Rayner
1. Chapeau couvert de squames, revêtement du pied tomenteux, anneau complexe de petite taille = 2
2. Chair du bas du pied rougissant au froissement = Macrolepiota africana (Heim) Heinem.
2. Chair immuable = Macrolepiota procera (Scop.) Sing.
Key to edible species in tropical Africa (version en français voir ci-dessus)
1. Cap covered with small conical scales, stipe pileis smooth, ring membranous, hanging and sheathing = Macrolepiota dolichaula (Berk. & Broome) Pegler & R.W. Rayner
1. Cap covered with squames, stipe pileis tomentose, ring complex small size = 2
2. Flesh at the base of stipe flushing when wrinkling = Macrolepiota africana (Heim) Heinem.
2. Flesh unchanging = Macrolepiota procera (Scop.) Sing.